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LE DEJJ, UN POINT DE REPÈRE — La Saga
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LE DEJJ, UN POINT DE REPÈRE

👤 Edmond ELALOUF 📍 Paris 🏷️ Autres 🎗️ JAC 📅 1962

LE DEJJ,UN POINT DE REPÈRE

 

Quand nous avons trouvé refuge en France, après une fuite en catastrophe à la veille de l’indépendance de l’Algérie, cela nous a pris un certain temps pour repérer les lieux juifs et prendre conscience des adresses communautaires.

J’avais 14 ans. Le DEJJ fut des premiers lieux que j’ai connus.

Je revois encore ce bâtiment du Boulevard Poissonnière où j’avais abouti, je ne sais plus comment, pour m’inscrire en cours d’hébreu. C’est dans ce cadre animé par une jeune israélienne que j’ai appris l’hébreu, ce qui fut un moment important dans ma quête de « salut », au sortir de l’exil algérien. C’est peut -être le moment décisif qui a encouragé mon alyia quelques années plus tard.

Je n’ai pas eu d’autres accointances si ce n’est que je me souviens du personnage de Edmond Elalouf que j’ai eu l’occasion de connaître personnellement nombre d’années après.

Le DEJJ avait créé un point de repère pour ceux qui avaient vu leur monde disparaître et qui s’apprêtaient plus tard à se développer d’une façon étonnante.

Avec le recul, c’est une nouvelle forme d’être ensemble, « le centre communautaire », qui s’est créée, alors, différente de la synagogue mais intégrant la synagogue et ouverte sur la culture vivante des Juifs. C’était différent du modèle français classique et inspiré, mon sens, du judaïsme américain qui avait aidé à la reconstruction du judaïsme français au lendemain de la guerre et qui prit toute son ampleur avec l’arrivée des Juifs d’Algérie et d’Afrique du Nord.

 

Shmuel TRIGANO

Professeur émérite des universités

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