LE DEJJ, AVANT, PENDANT ET APRÈS !
Quittant la Tunisie, pays où je suis né, encore fallait-il s'intégrer dans le nouveau paysage de la ville de Nice, dans des conditions toujours difficiles lorsqu'on change de pays, de culture !
Alors comment retrouver des amis ? Retrouver ses repères identitaires, un « cadre » où l'on se sent bien ? La solution était là : Le DEJJ.
Pour, mes parents, le DEJJ représentait le mouvement le plus adapté pour moi. J’y suis entré. Les amis rapidement furent nombreux. Les échanges, les camps de vacances, les rendez-vous réguliers, parfois presque tous les jours, dans les locaux que nous avions sur l’avenue Jean Médecin, l’artère principale de la ville de Nice, tout cela a donné un dynamisme à notre vie. Et faut-il le dire jusqu’à présent cela se poursuit.
Magland, la Tour de Mare, et bien d’autres camps de vacances ont inonder notre vie quotidienne, notre jeunesse quotidienne.
Je jouais de la guitare et c'est avec un plaisir et avec d'autres guitaristes du DEJJ, que nous avons pu passer des soirées exceptionnelles où la musique et le plaisir d'être ensemble, nous ont permis de bien profiter de notre jeunesse.
Tout cela n'empêchait pas que nous étudions les textes de notre histoire, que nous avions également un grand attachement à l'État d'Israël.
Un souvenir me revient que j'ai pu confirmer ces derniers mois : Avec mon épouse, je me suis rendu à Monaco et j'ai pu voir le petit golf, le golf miniature dans lequel nous allions de temps en temps le samedi soir avec nos amis du mouvement de jeunesse.
À mes yeux, je pense que le DEJJ a été le meilleur mouvement de jeunesse des communautés juives françaises.
Je ne peux citer le nombre d'amis, ni leurs noms, ni leurs passions, mais je sais que chacun d'eux a poursuivi la merveilleuse expérience du mouvement de jeunesse dans lequel nous étions, et a trouvé dans leur vie d’adulte une continuation réelle de leur engagement de jeunesse.
Gérard BRAMI
DEJJ NICE