Témoignage Marc MEIMOUN
Quelques lignes pour parler d'un grand Monsieur, Georges Fhal, dit Boulette.
Au cours de ma vie, il y a deux hommes que j'ai respecté plus que tout, le premier mon PAPA, Monsieur Robert Meimoun, le deuxième que j'ai considéré et respecté autant que mon propre père c'était Georges Fhal.Je remercie tout d'abord mes parents qui ont fait confiance au DEJJ et ont délégué une partie de mon éducation juive aux éducateurs et bénévoles du DEJJ, mouvement de jeunesse que j'ai connu à l'âge de six ans et qui, depuis plus de 60 ans, reste toujours présent dans mon cœur, dans mon esprit, dans mon éducation, mon engagement communautaire, mon militantisme.
Tout cela, je le dois à Monsieur Georges Fhal qui de par son physique me rappelait David Ben Gourion. Un créateur, un homme courageux, un homme qui se battait pour sa communauté et Boulette était ce personnage qui méritait le respect et l'amour d'autrui.
En fait Georges Fhal, je peux le dire aujourd'hui puisque mon papa est parti, je le considérais comme mon deuxième papa. Ces années DEJJ ont été mes premiers pas dans la vie en tant qu'homme grâce à Georges, à son épouse, à ses enfants, qui nous ont tous adopté.
J'ai appris l'amour de mon prochain, être un homme de paix, mais surtout pas pacifiste, apprendre à donner sans jamais attendre de retour.
J'ai connu mes amis avec qui nous sommes restés toujours unis et même dans ma vie professionnelle je raisonne, je travaille et j'applique toutes les valeurs que Boulette nous a inculqué. Je pourrais écrire et parler pendant des heures et des heures de toutes les périodes de ma vie qui sont reliées à ce mouvement de jeunesse ...
Boulette, merci pour tout. Tu es et resteras toujours gravé dans mes pensées et jusqu'à mon dernier souffle je dirais merci au ciel de t'avoir rencontré
Marc MEIMOUN
Consistoire de Marseille, Responsable de la commission jeunesse et de la radio