Pour Georges
C’est un privilège d’avoir été le témoin d’une partie de la vie de Boulette.
Je suis sûr que tous ceux qui tenteront d’expliquer qui était Georges Fhal, même au bout de plusieurs heures, ils n’évoqueront que très partiellement qui il était.
Ils vont parler essentiellement de tout ce qu’il a apporté à chacun d’entre nous et D... sait combien il a changé nos vies.
Pour les 50 ans du DEJJ à Marseille j’ai entendu de très nombreux témoignages disant : « Sans lui et sans le DEJJ Marseille, je ne sais pas où je serais aujourd’hui »
Quant à moi, je voudrais insister sur quelque chose de primordial : son action ne s’arrêtait pas à la porte de son bureau ou à l’organisation d’activités. Tout au long de sa vie, il continuait d’être un responsable toujours proche de ses interlocuteurs. Au DEJJ, il était certes l’éducateur, notre responsable, mais de plus, il était doté d’une gentillesse, d’une générosité que peu de responsable avait. Croyez-moi je sais de quoi je parle.
Ne m’en voulez pas mais je vais vous rendre un peu jaloux.
Depuis mon arrivée en Erets, nous avons eu la chance de côtoyer Georges et Arlette très fréquemment ; j’habite en effet dans le même immeuble que son fils Gérard, tout près de son appartement, ce qui facilite la chose.
Chez lui, Boulette était toujours plongé dans un livre, papier et crayon en main, prêt à noter quelque chose, prêt à nous enseigner quelque chose quand il nous rencontrait.
Chez nous, il cherchait toujours à faire plaisir à la maîtresse de maison, la couvrant en permanence de compliments et faisant preuve continuellement d’une gentillesse extrême.
Je répète une gentillesse que je n’ai pas beaucoup retrouvé chez d’autres grands responsables.
Aujourd’hui encore, je remercie H.… d’avoir eu la chance et le bonheur de l’avoir rencontré, d’avoir profité de ses enseignements et de sa présence et de celle d’Arlette
Serge AHARFI
DEJJ Marseille